• 1 an 
  • 1Minute de lecture env.
  • 174Lectures récentes
9.7
(3)

Dimanche 4 septembre 1983 – 22:00

La honte sur moi, ce matin, à la messe dominicale de mon village natal!

Et ne parlons pas de l’accueil reçu ensuite à l’apéro au bar de la place, avec les anciens…

Je n’ai pas compris tout de suite les regards courroucés qui me furent adressés à mon arrivée.

Je ne pouvais simplement pas même imaginer ce qui s’était passé.

Moi, l’enfant du pays, devenu architecte en renom dans la grande ville voisine, quelle n’avait pas été ma fierté lorsque j’avais été mandaté pour tout “réurbaniser” dans ce bourg un peu déserté que je continue toujours à fréquenter.

J’avais tout pensé: immeubles et parkings, trottoirs et éclairages, pissotières et balisage, jusqu’aux bacs de recyclage.

Déconstruire pour mieux envisager l’avenir!

En ce jour, je venais aussi un peu visualiser l’avancée des travaux mais ce furent huées et sifflets pour me saluer.

Avec le chef de chantier, visiblement, j’avais mal communiqué: le bulldozer était passé, le précieux calvaire tant vénéré gisait à terre, totalement disloqué.

Moyenne obtenue : 9.7 / 10. Nombre de votes : 3

Soyez le-la premier-ère à exprimer votre ressenti !

Partager ?

4
0
L'auteur-trice aimerait avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x