L’overdose
L’Angélus de Millet était bien gentillet,
Le bébé était mort et les parents priaient.
Carcova, lui, nous dit que l’enfant doit mourir,
La hache est préparée, comme pour l’équarrir.
Tolstoï le montrera, et dans Résurection
Dira, sept ans plus tard, du petit la fonction
Dans le drame terrible qu’est la faim pour l’homme :
“C’est lui qui le premier redeviendra La pomme !”
Ô, je radote, sûr, ces choses n’ont plus cours
Et l’Histoire jamais dans le passé ne sourd ;
Les visionnaires anciens ne sont plus que vauriens.
Mais le climat aussi nous annonce des choses,
Déplacements d’humains, et jusqu’à l’overdose,
Et la fin pourrait bien… justifier les moyens.
ouh! la la ! ça ! c’est du lourd !
Oui, je suis d’accord : c’est “lourd” ; il s’agit quand même d’équarrir le bébé… Note “qu’équarrir” présuppose qu’on ne va pas “manger” (dans le dictionnaire de l’Académie)… On n’atteint donc pas en encore (ou en retour ?…) à l’anthropophagie mais… ce n’est pas loin, j’en conviens. Et c’est délibéré, tu le sais bien… 😉
moi, je dirais aussi ; Et la faim peut bien … etc
Non, non… C’était bien “pourrait” et le restera (sourire). Merci de ta lecture et ton commentaire. (On en parlera demain au tél…)
pourrait : ok – ce n’était pas mon propos – c’est le mot “fin” qui m’évoque le mot “faim”
bon – c’est une histoire sans fin…
Sourire… Tu me rappelles d’anciens collègues… Dans une époque de ma vie où chacun de nous se faisait maître (et maîtresse) de couper les cheveux en quatre…