Sans savoir où l’on va
Hyères l’Almanarre nous offre sans compter
Le splendide mirage de l’éternité ;
La mer est transparente, chaude et indolente,
On joue avec les mouettes, Misère est absente.
Au loin les forêts meurent, les enfants se déchirent,
Mais c’est dans les médias, ceux qui nous font frémir ;
Pour l’heure nous tenons notre satisfaction :
Tout est bien pour le mieux, gardons-nous des fictions !
Voiture bien garée, pas de risque de peur,
Pensée bien ordonnée, pas de risque de leurre ;
On sait bien où l’on va quand on pense comme ça,
Et savoir où l’on va, n’est-ce pas déjà… çà !?
Le problème aujourd’hui, c’est qu’il faudrait penser
Un monde différent, un peu moins insensé.
Terrible, j’avoue que je me sentais mieux à la lecture de la mouette qui mangeait du gateau🥲
Merci de votre commentaire Ma pie. C’est bien la même mouette, et @melanie chaine et moi avons bien le même rapport aux mouettes (sourire) ; c’est juste qu’ici, on l’exprime un peu différemment 😉
C’est moi qui ai mis dix cœurs hier sans commenter. Car très difficile: la forme ou le fonds? Les deux sont excellents. Par contre, j’avoue que quand je suis sur une plage (ou autre lieu que je chéris) je profite lâchement de l’instant présent et oublie les tourments de cette planète. Je trouve que cela me donne plus de force pour reprendre mes “combats” ensuite.