Hommage à Greta
Je vois qu’on m’a trompée, conduite à déchéance ;
J’oublie alors l’amour, la famille, l’enfance,
Me tourne contre vous pour vous interpeller :
Que faisiez-vous, bon dieu, quand il fallait freiner !?
Est-ce si compliqué de renoncer un peu
A nourrir de chimères le sort d’un mauvais jeu ?
Et cette trahison envers un rejeton,
Vous ne l’assumez pas, vous êtes “faux-jetons” !
“On ne juge parents”, m’avez-vous répété,
Mais me vient la nausée… de votre lâcheté.
“Vous ne pouviez rien faire à l’aune des contraintes…”,
N’étiez-vous pas plutôt… tout envahis de craintes !?
Vous m’avez sacrifiée sur l’autel du “Progrès”,
Mes enfants sont mort-nés, maintenant, je vous hais !
Bien, bien envoyé, le sonnet. Impossible à commenter, le fond et la forme sont parfaits et les émotions pour moi très intenses.
excellent
Merci @Sklaera et @Zelda (et à toutes celles et ceux qui n’osent pas me dire leur sympathie ! sourire…)
J’ai un peu hésité avec celui-ci (écrit d’un trait en 20 mn, sans réfléchir…) : je craignais surtout d’instrumentaliser Greta, la faire parler (elle parle mieux sans moi) ; sur un autre plan, je pense qu’elle croit à la “responsabilité collective” à laquelle, pour ma part, je ne crois pas : selon moi, la responsabilité ne peut être collective ; dès lors, elle ne peut qu’être individuelle… Arf…
En tout cas merci encore !