Coupable diplomatie climatique
Émouvoir, éclairer, ou dominer le monde,
C’est en fait cerise de la diplomatie.
Dans son rôle premier, dans les péripéties,
La gloire d’éviter des conflits trop immondes
Aurait dû lui suffire à se légitimer.
Hélas, sa liberté, sa vocation première,
Se sont tout effondrées dans les sombres ornières
D’un printemps qui a fuit, sans jamais avérer.
La pauvre en est réduite à faire dictionnaire
Au service du pire des vils tortionnaires,
Se vautrer dans la fange comme le fit l’Archange,
Se trahir dans l’esprit, à l’instar du Maudit.
Par Elle et ses effets, hommes meurent aujourd’hui,
Et moi je vais gaillard, au final… donner change ?
Waouh! Virtuose! J’aime cette prose en sonnet (ou bien serait-ce l’inverse?) avec ses brillantes et subtiles rimes internes. Et puis, aussi, bien-sûr, toute la réflexion que ce texte propose, ainsi que le visuel bien satirique.