Et s’il y avait deux soleils ?!
La débile espérance en un futur miracle,
La stérile croyance en lendemains fleuris,
Sont les seules en ce monde où rien ne nous sourit,
Qui permettent aux fous de nier la débacle !
Du soleil, notre ami, l’on fait notre ennemi,
Du ruisseau, notre vie, l’on extrait poissons morts,
De l’amour, notre sens, ne restent que les torts,
Et nous voilà ravis, stupides à l’envi !
La raison est partie, arrive alors la foi
Qui vite met à bas les lois de la nature…
On nous dit quelquefois qu’entre “connaître” et “croire”
La frontière est si floue qu’il faudrait pour la voir,
Trier dans le savoir, fouiller dans les ordures !
Je me dis quant à moi : “Pense un peu moins à toi !”
@melanie chaine, @AllantVers, @Mélina (et @… toutes les bonnes volontés compétentes…) : le 4ème vers m’a posé bien des problèmes… L’acceptez-vous comme un alexandrin ?
Au quatrième vers:
Qui/per/met/tent/aux/fous/-/de/ ni/er /la dé/ba(cle)
Pour moi le compte est bon, et la césure respectée.
En revanche au troisième :
Sont/les/seu/les/en/ce /mon/-/d’où/ rien/ne/ nous /sou/rit
Pour moi il y a un pied surnuméraire au premier hémistiche car le e de “seules” n’est pas muet (se dit : sontlesseulEzencemonde = 7, (tout comme dans stupidEsál’envi, plus loin, mais là le compte est bon).
On peut corriger facilement :
Sont les seules au monde.
Tout le reste me semble par-fait! 👍👍👍
Merci d’avoir fait appel à ma bonne volonté qualifiée de “compétente”, j’adore aider !
Ou peut être : sont les seules DU monde? Plus cohérent avec la suite 🤔
PS Après lecture sur la question, il semblerait que les règles de la poésie moderne permettent l’apocope: “sont/les/seul(es)de/ce/monde. Par contre, ne faut-il pas choisir? Apocope dans ce vers et pas dans le suivant (stupidES, etc)?
J’avoue mon ignorance. Quant à moi je compte tous les E, sauf à la césure, j’applique la règle classique, mais ce n’est qu’une question de goût très personnel.
Pardon pour le pavé 😊
Bonsoir, bien sûr je laisse aux expert-es le soin de compter les alexandrins … De mon côté c’est toujours une épreuve de le faire (sauf pour les haïkus ), mais il faudra bien que je m’y mette !
Par ailleurs je lis toujours vos algoclimats avec plaisir et celui-ci qui cherche la voie. Je crois en la petite voix en soi que l’on entend parfois. Elle ne sort pas des ordures je crois, quoique … les ordures sont encore un reste de la vie ……….. ?……..
La nature, si elle savait lire, serait fière de voir que de beaux poèmes sont écrits pour elle, pour la défendre et pour la revendiquer. Merci !