Le bouddha du Bouddha
Au centre, la statue d’un bouddha pacifique,
Et le pré d’alentour était comme un étang,
Des ruisseaux de verdures ondulaient sous le vent,
Le paradis perdu s’affichait, magnifique !
Aux bords, la sécheresse déjà, menaçait.
Usines s’élevaient, citoyens se courbaient,
Cupides s’activaient, amoureux, s’éteignaient ;
Et bientôt, le climat ne fut plus qu’un rejet.
Bouddha est toujours là, mais d’autres ont pris la place,
Et la douce raison d’une vie d’harmonie
S’est perdue dans le temps, s’est enfouie dans la glace.
Au centre la statue d’un beau billet de banque,
Aux bords, le précipice qui montre l’ironie
De vouloir combiner… quand on n’a pas de planque.
Ce poème mérite de l’attention. Ah ! le fric !