La mort du climat
L’horloge, à son tour, dit à voix basse : “Il est mûr.”
Elle se figea, silence se fit, muet.
Fossoyeurs déjà, en coulisses s’activaient ;
L’Histoire, au détour, qui ne se voulait parjure,
Promis que jamais, dans déboires de Nature
Se re-fourvoierait ! “L’Homme est l’homme, m’en déplaise,
Et le voudrais-je, n’en pourrais changer la glaise.”
L’Autre, dépitée, se résolut à conclure :
J’y perds mon Climat, la pendule me l’a dit,
Mais tous les frimas, et même quand ils s’enivrent,
Pourraient, c’est certain, d’improbables paradis
Montrer le chemin. Ne forment-ils blancs cristaux,
Qui comme cailloux, mais sans se faire brutaux
Nous disent la voie qu’il faut, pour survivre, suivre ?