Du doux enivrement médiatique
Sur le siècle passé que son flot doit couvrir,
La presse quotidienne étend son impuissance
A dire le présent, et en tout innocence,
Dans ses méandres usés nous oblige à courir.
Les voies seules ont changé, le discours est resté,
Il n’y a plus Wagner mais nous restent les guerres ;
Il sait nous endormir, nous courber jusqu’à terre
Pour nous faire lécher les pieds les mieux bottés.
Oui mais sur les réseaux l’on peut vomir à souhait
Sa haine de l’élite, son dégoût des bottes,
Sa climatoseptie… et tout à peu de frais !
Et mâtiner ce tout d’un soupçon de racisme,
C’est aller vers demain, retourner à la grotte.
La presse, les médias, sur le siècle passé…
Voilà qui défoule poétiquement des dictatures médiatiques…
Les médias qui ne traitent que de l’immédiat, et les réseaux sociaux peuplés de haines souvent anonymes…
👍👍