Le sonnet gratuit

Le vieux poète pense à l’abri des regards
Ses souvenirs rances d’une vieillesse verte
Font resurgir danses bien insouciantes certes
Lesquelles avec transe menaient au lupanar

C’est qu’il était très beau et Nature était belle
Il effleurait la peau d’une jeune pucelle
La couvrait de baisers jusqu’à l’ivre douceur
De pouvoir renoncer à affronter sa peur

Le monde était ailleurs bien séparé de lui
Préparait ces frayeurs qu’il lui donne aujourd’hui
La donzelle est partie et l’ombre est arrivée

Qui l’oblige à penser en non particulier
A se voir maintenant comme mauvais amant
Mais est-il encor temps de partager céans ?

3
0
L'auteur-trice aimerait avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x