Souviens-toi. pelotonné dans tes draps humides et froids, tu te collais à moi pour y chercher douceur, chaleur et protection.
Je n’étais pas grand chose, mais mon coeur était chaud de braises ou d’eau tiédie. Et la simple présence de ces éléments vitaux et naturels contre ta peau, suffisait à refouler le froid, la peur et les tensions tandis qu’à la tombée du jour, tu te sentais si vulnérable.
Aujourd’hui, plus qu’hier, je sens ton coeur serré. Et je sais que pour endiguer ce froid qui s’abat sur ta vie, il n’y a qu’un seul sésame. C’est celui de la Paix.
En attendant, que le jour se lève à nouveau, je voudrais pouvoir panser tes peines et te dire qu’un autre réceptacle de vie et d’amour bat pour toi : Le coeur des hommes.
la chaleur de la bouillotte et celle du coeur : j’aime la comparaison.