Comme je me plaignais un jour à la nature, je me tordais de douleur de jour en jour.
J’arrivais à peine à sentir mes jambes, qui s’alourdissent de pas en pas. Je vais tomber, car rien ne tient dans ce corps mourant.
Pourtant, j’ai toujours fait ce qu’on me demande de faire, donne un coup de main. Comment un corps comme le sien peut être aussi lent à la détente.
Je fais souffrir mon corps, je l’agresse par mes simples actions et non réactions. Ma tête me fait croire que je peux le faire, mais mon corps me ramène rapidement à la raison.
Convaincre mon cerveau que je suis guéri, c’est me mettre encore plus d’espoir et de pression.
Par moments, je me demande si je ne suis pas un pervers qui essaie vraiment de déjouer cette embûche dressée contre moi.

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