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Trop longtemps j’ai pensé à de vaines chimères,
Des rêves lancinants, aigre doux et amers.
J’ai murmuré mes peines et hurlé mes angoisses
Qui se sont égarées dans un désert de glace.

J’ai souvent parcouru de longs terrains obscurs
Où les ronces opéraient de profondes blessures
Le printemps tout nouveau a perdu sa saveur ;
Je rejette l’espoir, je hais cette douceur.

Le ciel n’a plus d’attrait et les fleurs ont fané,
La nature m’ennuie. Je dois m’en libérer.
Et voilà que reviennent en moi ces vieux démons ;
De ma gorge nouée il ne sort aucun son.

Faire taire un instant le chant du désespoir,
Disparaître à jamais et plonger dans le noir
Me laisser inonder d’une fange subtile
Annihiler enfin cette peur inutile.

Terrasser la fureur – fadaise – braise
Attiser la fureur jaillissante des braises
J’ai trop longtemps couru sur des landes obscures
Où les ronces opéraient de profondes blessures

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