Quand il est dans son antre
Où personne ne rentre
Il compte ses victimes ?
Ou sombre dans l’abîme
De sa soif de sang ?
Et ses propos déments
Ricochent dans le vent.
Son cœur de pierre exulte,
Ni de dieu, ni de culte,
Violente barbarie,
Regardez, il sourit.
L’enfer est sa maison,
Sa tête est sans raison.
Quant il sort, enragé,
Cruel, déterminé,
Lentement, il avance,
Et soudain, il s’élance,
Il dépèce sa proie ;
Il est sans foi ni loi.
Un monstre, on a fait naître,
Il est trop tard, peut-être …
Bravo du début à la fin!
Merci Ma Pie pour toutes vos remarques. Mais vous pouvez aussi souligner des fautes ou imperfections. Bonne soirée.
Sincèrement, si je dis du « début à la fin », c’est véritablement parce que j’accroche totalement à ces rimes. Sans doute, est ce perfectible…mais le sujet est si déconcertant, révoltant, effrayant.. qu’il fait échos à mes propres interrogations. Pour un tel sujet, une forme totalement parfaite me conviendrait peut-être moins.
Ces mots sont à la hauteur de l’horreur qui nous submergent de douleur. La photo en elle-même provoque la peur. Bravo !
Ma chère Mélanie,
supprimez la ponctuation (votre poème prendra alors tout son souffle ! vous verrez…)
amicalement,
Gepetto
PS: très beau poème (sans elle) 😉
Je vais tester sans virgule et sans fard …. mon intention était de scander le texte comme les spasmes haineux de l’animal. A voir …. merci de votre remarque