(Version abandonnée et remplacée par “Le Grand Secret de Le Tannos“)
Le Grand Secret du Carnaval de Le Tannos
(Introduction)
C’est un drôle de carnaval que celui de Le Tannos. Juste à l’aube du printemps, tout devient possible : la lumière prend le pas sur la nuit, la douceur sur la rigueur ; la nature va renaître et un monde nouveau chassera l’ancien. C’est le temps que prennent les Tannosiens pour n’être plus paroissiens. C’est la chance de faire bombance de ce fruit si précieux qu’on appelle, ici : “Divergence” !
Pendant dix jours, les carnavaliers vont transgresser les règles, braver les tabous et mettre à mal les innombrables visages que se donne l’Autorité. Comme dans tous les carnavals, chacun deviendra son opposé et ironisera sur son sort, brisant ainsi, pour un temps, les ressorts de la rancoeur. Le pauvre se fera riche, le faible puissant, la gueuse, princesse, et le prince… charmant.
Comme dans tous les carnavals, on boira beaucoup et l’on s’amusera de tout. Les confettis pleuvront comme grêlons, les feux d’artifices tonneront, les trompettes déchireront les ouïes, et même les animaux danseront, comme des fous !
Comme à Venise aussi, Le Tannos a sa “Marie”, mais au contraire de Venise, elle n’ouvre pas le bal, ici ; elle le ferme… Et puis elle n’est pas “elle” : la Marie du Tannos est quelquefois un homme. Ce qu’elles ont de commun, peut-être, c’est leur virginité ; mais, même là, parle-t-on de la même ?…
“Rien que de bien ordinaire en somme, pour un carnaval, me diras-tu, ami lecteur, et moi de te répondre : c’est peut-être, que je ne t’ai rien dit encore…
La glace ainsi rompue, et nous fondant chacun dans notre personnage, la conversation pourrait ainsi continuer…
– Que me caches-tu donc, diantre de conteur provençal !? Et épargne-moi les masques, s’il te plaît. J’ai bien compris dans tes prémices que Venise n’était pas là que pour sa “Marie”. Allons, accouche ! Où est-il ce “Grand Secret” de ton carnavalesque carnaval ?
à suivre…
J’ai protégé mon texte contre le plagiat en moins d’une minute en suivant la méthode préconisée ici.
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ce texte me fait penser à cette citation :« Un jour par an, le Mardi gras par exemple, les hommes devraient retirer leur masque des autres jours »Claude Aveline
Car finalement mettre un masque ou le retirer… où est la vérité ?
J’aime l’ambiance de ce texte et j’apprécie souvent quand le lecteur est pris à partie.
Merci de votre commentaire @Ma Pie.
Je l’avoue, j’ai googolisé “Claude AVELINE”, et je me sens flatté de le voir cité sous mon texte.
En tout cas l’idée semble bien la même : “démasquer” l’Homme (l’Homme naturel ? originel ? Le débarrasser de ses “masques” ? Sans prétendre, bien sûr, à réécrire Rousseau…).
Vous verrez : dans le Carnaval de Le Tannos, il y aura neuf masques principaux (et une multitude de “sous-masques”), sans parler du dixième : le “Masque Blanc”…).
Et le Carnaval, lui, dure dix jours !
Imaginez… (sourire)
Votre introduction est alléchante, le menu est copieux, et la lectrice, que je suis, attend un carnaval littéraire à la hauteur de cette mise en bouche. Au fait Le Tannos est un village provençal réel ou imaginaire ?(son nom revient régulièrement dans les incipits)
Merci de votre encouragement légitimement exigeant, Angelune.
Le Tannos est un village imaginaire. Je crois me souvenir que c’est @yanromair ou peut-être @gepetto qui en a eu l’idée. Ce serait, en quelque sorte, le village algomusien expérimental… Chacun-e (chaque auteur-e) pourrait se l’approprier pour anonymiser un lieu de vie (village, bourg, ville…) et nous lui donnerions ainsi (sur l’Algo) une existence, une réalité quasi tangible…