Le visage cramoisi et les yeux baissés de l’adolescent trahissaient la faute. Il serait puni, assurément. Mais comment le serait-il ? Car c’était la question.
Le précepteur savait trop bien qu’il était, de naissance, promis au duché, pour risquer de ternir ce destin. Jusqu’où irait-il ? Jusqu’où oserait-il ?
Le jeune vicomte se suffit de cette question, de cette réflexion. Se masturber ne lui donnait que plaisir, et se faire prendre à le faire augmentait son désir.
Il se dirigea vers le boudoir, sans vraiment vouloir s’y rendre. Il s’arrêta, dans le couloir, à la fenêtre sur la cour. Il était seul. Le silence absolu l’enveloppait. La nuit, déjà, se levait, s’évadait des pavés…
L’autre, en fait, n’était-il son aîné, que de quelques années ?…