Agiter son slogan dans un geste énergique ?
Réciter en hurlant ses tirades publiques ?
Courir des chimères jusqu’à l’essoufflement ?
Haranguer fièrement la ville et ses passants ?
Excité par la foule, fauve il est devenu,
L’enfant à ses côtés ne le reconnaît plus :
« Il a perdu la tête et j’ai honte de lui ».
Il quitte alors la fête et très vite s’enfuit.
Le père manifeste contre le sort cruel
D’un homme sans travail. La chute est sans appel.
Il a tout essayé, pourtant il est jugé
D’aller souvent au bar y passer ses journées.
Désespéré de vivre, il clame sa douleur
De son acharnement pour un si dur labeur.
C’est magnifique ! Bravo @Chat NOIR. Il n’est guère à ce stade que @melanie chaine qui se soit osée à poétiser en partant de Baudelaire. Quelle audace !, n’est-ce pas ? Pourtant vous lui emboîtez le pas. Bravo ! Je suis sûr que Charles, dans sa tombe, salue votre courage. Car enfin, n’en faut-il point pour se risquer ainsi à la comparaison ? Eh bien, je vous le dis : pour moi, cette comparaison, vous la soutenez. Votre poème, Baudelaire eût pu l’écrire, aujourd’hui. Il vous eût alors… plagié !
Waouh! Je viens de tomber sur ce texte sublime, bravo et merci. Je ne vous connais pas, @Chat NOIR mais j’ai constaté que l’on ne vous lit plus guère sur l’Algomuse, c’est dommage, j’aimais bien vos écrits.