Giuseppe Rossi, ce très célèbre conteur que nous connaissons tous – et qui fut mon ancêtre, je l’avoue – se rendait ce jour-là sur le marché pour y faire provisions.  Oui, car même les génies doivent s’alimenter… 

Il furetait ainsi, d’un stand à l’autre, cherchant la bonne pomme, la courgette prometteuse, le radis bien ferme dans ses principes, ses principes à lui. 

C’est alors qu’une vieille, une vieille femme,  l’interpella ! C’était la femme de chambre du marquis. Du marquis de ces lieux, ne soyez pas vicieux…

“Eh quoi !, Giuseppe, n’as-tu pas encore trouvé chaussure à ton pied ? Ne vois-tu pas ces belles tomates, qui de ta satiété rougissent d’envie !?”

Giuseppe, tout interloqué, se dit à lui-même que la vieille était folle. Mais…

Il regarda les tomates, et se prit à penser qu’elle portait peut-être, sagesse ?…

Allait-il continuer ainsi, poursuivant son bonhomme de chemin, à faire la fine bouche sur d’aussi belles tomates ?

Le “Marquis”, quant à lui…

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