De justice, il n’y a, depuis que le monde est monde
Toujours je garde en moi la tristesse profonde
Et l’envie malgré tout, naïve et utopiste,
de voir s’équilibrer les bonheurs sur la piste.
Si la beauté s’étend par capillarité
Et fleurit les espoirs à l’approche de l’été
Que sous le chapiteau , le clown bon an mal an
réussit à donner un sourire aux enfants
Je me dis qu’alors, peut-être, l’avenir n’est pas perdu
Que les ours polaires n’auront pas disparu
Et qu’ici ou ailleurs, il y a, en chaque être
Une envie de meilleur pour toute la planète.
Voilà, je recommence: naïve et utopiste,
Je fais des cabrioles tout autour de la piste
et puis revient en moi la tristesse profonde
de voir combien le monde, parfois, peut être immonde.
J’aime.
“Que sous le chapiteau , le clown bon an mal an
réussit à donner un sourire aux enfants” : génial ! Ou peut-être davantage : “beau” ! (“La beauté sauvera le monde” ?…)
“Et qu’ici ou ailleurs, il y a, en chaque être
Une envie de meilleur pour toute la planète.” : j’accroche un peu ici…
En tout cas : bravo ! Et merci du partage.
De très jolies trouvailles dans vos formulations.
Mais moi aussi naïve et utopiste, j’aurai rêvé que votre poème dénonce l’incipit pour éviter une chute “immonde” 😉
C’est un très joli tour de piste! Bravo.
Immonde : c’est le mot qui vient à l’esprit en ce moment !
Gardons espoir, il le faut !