Sur ta chair le parfum rôde.
Désert intime,
Solitude sublime,
Je vais au crime
De la pensée débile
De construire vérité
Sur l’astre désespéré
D’une rationalité,
D’une fonctionnalité ?
Sur ta chair,
Le parfum fraude.
par Guillaume du Vabre ( @algo ) | Avr 14, 2023 | Algoésies | 8 commentaires
Sur ta chair le parfum rôde.
Désert intime,
Solitude sublime,
Je vais au crime
De la pensée débile
De construire vérité
Sur l’astre désespéré
D’une rationalité,
D’une fonctionnalité ?
Sur ta chair,
Le parfum fraude.
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J’aime beaucoup ces sonorités pleine de sensibilité et de sensualité mais je peine à les mettre en lien avec le texte et le visuel (j’ai quand-même mis dix cœurs). Une petite explication pour m’éclairer, @Guillaume du Vabre ( @algo )?
C’est comme j’ai dit, chère Sklaera : un poème érotique.
Le nain en question porte un chapeau symbolique (…)…
Cendrillon est absente (“désert”, “solitude”…), mais l’effluve de son parfum stimule cette excroissance anormale de son cerveau qui remplit son bonnet.
Cependant, privé de cette sensualité que vous évoquez, il se réfugie dans la construction d’un argument rationnel qui lui évitera la frustration en la réduisant (cette sensualité) à une fonctionnalité (quelque chose qui serait pire encore qu’une fonction biologique : une fonction mécanique ?…).
Au final, comme il sent bien qu’il triche avec sa nature profonde, il se retourne contre Cendrillon en l’accusant de fraude !
J’ai retenu cette image car elle montre bien le nain de jardin dans “son” monde… Tout le reste, pour lui, n’est qu’illusion.
J’avoue que tout cela est un peu “tiré par les cheveux”… La faute à Baudelaire ? 😉
D’accord, merci @Guillaume du Vabre ( @algo ), je comprends mieux à présent!
Mais pourquoi Cendrillon et pas Blanche Neige, @Guillaume du Vabre ( @algo )?
J’avoue avoir hésité. Pas longtemps cependant : Cendrillon convient mieux quand il s’agit de l’instrumentalisation de la partie féminine du corps humain (cette partie qu’on appelle “femme”). N’est-elle pas “apprêtée”, couverte d’attributs artificiels (de parfum ?) dans le seul but d’accéder à la légitime jouissance (!) d’être enfin “consommée” par le prince !?
Par ailleurs, c’est un nain de jardin : à l’inverse des nains de Disney qui sont “animés”, lui est statufié ; son univers (le jardin) semble bien réel, mais il est impuissant à interagir avec lui. Dès lors, il eût fallu une statue de Blanche Neige, sous peine d’avoir à la rendre malheureuse à soulager l’impuissance de son nain, voire même devoir lui infliger une fin shakespearienne en la faisant mourir d’amour à ses pieds…
Enfin, Blanche Neige est une Cendrillon n’est-ce pas ? C’est bien la même “bonniche” servant d’autres maîtres, n’est-ce pas ? Mais Cendrillon a une dimension supplémentaire : elle est illusoire ! Elle procède de l’illusion, de l’éphémère, de la magie, quand l’autre n’est que transfert, projection, …réduction ?…
Non non, Sklaera, vous le voyez bien : c’est définitivement Cendrillon qu’il fallait ! (sourire)
Mais, non, pourquoi, skaleara lui avez vous posez une question ?
J’étais paisiblement occupé à la lecture de son poème , et me voilà plaqué conte cette vitre , par des mots fleuve au débit impressionnant, je suis tantôt englouti, tantôt je surnage .
Sauvé, voilà, l’équipage du Yellow submarine , mais, non , ils bifurquent sur la gauche et traversent les clous .
Popeye, me passe sa grande pipe snorkel, foutu dessinateur, elle n’est meme pas creusée.
Mais non, skaleara, pas une deuxième…! ,
j’aperçois Mobidic, la gueule grande ouverte , mais, la fée clochette pulvérise d’un coup de baguette, cette vitre, je suis libre et rejoint la rive d’où des lapins crétins, me lancent des bouées de secour qui retombent sur l’herbe ou je m’écroule à deux pas de Pie-Poc qui s’esclaffe en roule et en boule. :-))
Je découvre ce commentaire (avec stupeur !) ce soir.
De qui parlez-vous quand vous dites “lui”, “son”, etc.?
Où vous croyez-vous ? Sur Facebook ? Sur Twitter ? Monsieur, vous êtes sur AlgoMuse !
Expliquez-vous, s’il vous plaît. Vous instrumentalisez un conflit imaginaire entre l’auteur et une Algomusienne qui pose simplement une question, à laquelle l’auteur répond avec ses mots, sa pensée.
J’observe d’ailleurs qu’elle n’est pas entrée dans votre délire…
Monsieur, on est sur Algomuse ici. Clarifiez, s’il vous plaît, et le cas échéant, soyez sûr que je saurai m’excuser de vous avoir incriminé injustement. Mais avouez qu’en l’état… il faut éclairer, non ?
Il y a méprise,Guillaume du Vabre, en fait je voulais saluer les teneurs de vos réponses que je trouve si savoureuses, mais je n’ai ni vos mots, ni vos verbes,ni la construction de vos phrases et si ma réponse vous est apparue “délirante”, c’est probablement du au fait que je n’ai pas, votre talent.
Ma réponse est comme la chute de ce cavalier, poussiéreuse et son approche bien laborieuse.