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Monde aujourd’hui têtu, tragique et blême,
Un temps pourtant il fut, à mon baptême,

Où le temps du temps pour toi n’était pas vain ;
Où le temps, comme l’abeille dans l’essaim,

Comme le printemps et comme le vent,
Comme la chanson et comme la mère,

Et comme l’enfant dans la rivière,
Et la rivière dans l’océan,

Te chuchotaient, bien tendrement :
” Regarde, ami, le firmament…”

Pourtant, dans l’absurde et la folie,
La lugubre et démente hystérie,

Dans la vitesse de la vitesse, tu nous as,
Peu à peu, avec finesse, avec rudesse,

Entraînés, enfermés…, et condamnés,
Certes ! Mais en même temps, libérés.

Car enfin, Monde, ne vois-tu pas
Qu’aujourd’hui l’on t’aime avec justesse ?

Ne sens-tu pas que nous sommes traits,
Que nous sommes prêts, que nous sommes… vrais ?

Le temps, Monde, n’est pas vain.
C’est de la vie, le parfum…

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