Comme deux sorcières qui font pacte avec Lui,
L’absinthe et le tabac, qu’il inventa jadis,
Réalisaient en moi le fruit du maléfice :
Je mourais dans ses fers, tout au fond de Sa Nuit.
J’étouffais dans mes rêves et au petit matin,
Noyé dans la sueur, terrassé par la peur,
Presque couvert d’écailles, enivré de l’Horreur…
D’avoir gagné un jour, me croyais bien malin.
Mille fois j’étais mort quand tu as débarqué,
Quand tu m’as caressé, commencé de m’aimer ;
Tu ouvrais à mes sens comme une renaissance !
J’allais enfin pouvoir, débarrassé de Moi,
Me consacrer à Toi, oublier mes émois,
De la vie l’essence, retrouver résonnance !
Magnifique. Pas plus de commentaire à faire, quoique très ‘gainsbourghois”… Kof, kof, kof!
Excellent 🤣!
Merci pour l’idée d’illustration (plus sympa que les mégots…)