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Ni autobiographique,

ni dicté

par un quelconque désespoir métaphysique.

Et le crabe revient, il est là, il m’agresse

Je plonge dans le noir. Oubliée ma détresse,

La torpeur et l’ennui, la peur du lendemain,

La douleur du constat de n’être qu’un vaurien.

Je crache sur la vie dans cette geôle immonde

Ma pauvre tête brûle et le tonnerre gronde

Me laisse sans répit, m’obsède et me harcèle.

Seul avec mes remords, le bruit d’une crécelle

Griffe mes nerfs à vif et la longue insomnie

Use mon pauvre corps jusqu’au bout de la nuit.

Un hôtel souterrain au fond de ma détresse

Me protège du mal en vaine forteresse

Au travers des barreaux se glisse un jour blafard

Lugubre symphonie jouée pour un taulard.

Je guette, obéissant à mes humeurs fatales,

Le moindre apaisement, ma survie, mon étoile,

Mais je reste figé dans ce froid désespoir.

Le vide sidéral qui me happe le soir

Est un gouffre sans fin qui me blesse et m’aspire,

Gomme tout sentiment, efface le désir

D’être meilleur un jour et de tout oublier,

De m’apaiser. Rêver enfin. Et exister.

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