Le temps passe
Seul le rythme sans fin vient troubler le silence
Dans ce décor chargé de toute une existence.
La pendule lui dit qu’il est l’heure de dormir
Elle attendra un peu parmi ses souvenirs
Le sommeil l’angoisse elle préfère veiller
Se souvenir d’avant et du printemps rêver …
En pensant à demain … elle a peur de la nuit
Qui risque à tout instant de lui ôter la vie.
De son fauteuil au lit elle ira tout à l’heure
Espérant vivre encor’ de ces matins bonheur.
Les rouages invisibles martèlent le temps
Et les aiguilles suivent inexorablement,
Rien ne peut arrêter ce ballet pernicieux,
C’est le compte à rebours que redoutent les vieux.
Tandis que leurs esprits font le voyage sombre
Pour s’envoler enfin dans les cieux comme une ombre
Magnifique d’humanité et d’harmonie des sonorités.
Je rejoins Ma Pie dans son commentaire et en vous lisant je vois un tableau se peindre à la manière d’un La Tour.
Le clair-obscur lui ira bien.
Je suis admirative de cette capacité à mettre en poésie tout en racontant un moment de vie. J’entends la pendule… du coup je m’inquiète un peu😅
Merci Mapie.
Vous ne pourrez vous inquiéter que lorsque vous ne l’entendrez plus …
😄