Enfermé dans son “deux-pièces-hlm”, le fauve tourne en rond. Le poète se retourne dans sa tombe quand il entend ce qu’on lui fait dire. Les mouettes s’égarent à l’intérieur des terres tant il devient difficile de discerner l’horizon, et la tortue tue le temps comme elle peut, en buvant et en fumant ; les lièvres ont disparus.
Même Notre Dame est partie en fumées. D’ailleurs la fumée couvre l’aire du temps : l’enfumage est l’art dominant. Les philosophes – qui y excellent – ont pris le pouvoir.
Mais la fenêtre s’ouvre soudain ! Un vent de folie s’engouffre dans la tête du “hlm” qui se dit à lui-même : “Hache-ailes-aime”… Pourquoi m’ont-ils nommé ainsi ? Qu’ai-je à faire de cette hache qui me coupe les ailes ? Comment puis-je aimer si je ne puis voler ? Peut-on aimer dans la contrainte ?…”
Et tantôt décide d’ouvrir grand la porte pour libérer son fauve !
Et l’autre, affamé, de lui manger les ailes.
La moralité de cette histoire, car il y a moralité, c’est l’escargot qui nous la donne : sur le chemin de la liberté, mieux vaut aller doucement que de risquer l’accident.
J’adore. Décidément signore Gepetto ! Un vrai voyage à chacune de vos lectures !