Ma peine se diffuse, inapte à endurer
les titres racoleurs de BFM tv
Dans mon salon, je flotte, pauvre hère échoué
Entre deux trois coussins , au fond du canapé.
Inutile ce chagrin! Je dirais même odieux!
Tu frises l’indécence, c’est irrespectueux !
Sais-tu combien tu as, que d’autres aimeraient avoir?
C’est le printemps dehors, souris c’est ton devoir!
Sans doute… Il n’empêche…
Quand du souffle d’en haut votre coeur est touché
Que la souffrance humaine vous reste inconcevable
Que le cynisme ambiant d’un monde désabusé
Entrave toute espérance, un jour, d’une paix durable
Car il est de bon ton , de se faire une raison
« L’homme est un loup pour l’homme », et autres citations…
Parfois… je l’avoue,
J’ai un coup de mou.
Merci pour ce poème qui chante (dans sa forme) et pleure (dans son fond), beau comme une tragédie !
Je ne sais pas si j’ai raison de penser cela, mais ce texte, cette “façon” de mêler le [présumé] “réel immédiat” au “spirituel éthéré” me rappelle la “façon” d’ @Aurélien Scala (@Aurélien Scala -> Aurélien Scala !… Pour Aurélien : pourquoi ne pas simplifier et faire correspondre votre nom à votre identifiant pour nous permettre de vous citer plus facilement ?)
Que vous en fûtes inspirée ou non, quelle importance ? Je vous l’avoue, j’y travaille moi-même depuis sa première publication sur l’Algo. Cette “méthode” est une découverte pour moi. Mais bon, ma culture littéraire est très limitée… Connaissez-vous quelque exemple dans la littérature “classique” d’un.e auteur.e qui procédât de cette façon ?
C’est amusant, je n’y aurais pas pensé car je trouve qu’effectivement ses écrits ont une empreinte bien spécifique, que je ne saurais imiter si j’essayais (mais que j’apprécie !😉)
Je crois que les mots se sont présentés à moi dans cet apparat aujourd’hui, voilà tout. 🙂
merci de votre lecture
Ho, j’ai bien parlé “d’inspiration”, et non “d’imitation”…
Mais vous ne m’aidez pas, chère @Ma Pie : connaissez-vous quelque exemple dans la littérature “classique” d’un.e auteur.e qui procédât de cette façon ? (d’une manière aussi systématique, je veux dire…)
Bonjour, pour ma part j écris comme je dessine, de manière instinctive, primitive sans jamais chercher dans les archives une ressemblance. j’ ai d ailleurs jamais cherché à alimenter ma culture générale ou a parfaire ma technique. J’ ai souvent entendu ces reproches. mais j’ y vois une forme de liberté, d’intégrité plus que de la fainéantise. Je vais modifier mon pseudo . Merci du conseil. Belle soirée à tous
oui je pense effectivement que c’est ce qui se dégage des écrits que vous avez partagé chez Algomuse: de la liberté de dire.. et d’agencer et c’est à mon sens ce qui fait que c’est bien spécifique et appréciable.
J’aimerais beaucoup vous aider mais j’avoue que ma culture littéraire présente quelques failles ( que j’ai bien tenté vainement de camoufler en occultant la question 😉🤣)
mais en y réfléchissant , je me dis que peut-être… Guillaume Appollinaire et la liberté qu’il prenait avec la forme…
“Sais-tu combien tu as, que d’autres aimeraient avoir?” : d’où tenons-nous (car je la partage) telle certitude ?… (J’ai un peu vécu, quelques années quand même, avec des gens de cultures “différentes” ; ce qui me donne à penser que la majorité ne partageaient pas cette “envie d’occident”…)
J’ai mis 10 cœurs (oui, j’adore mettre des cœurs ! et puis, ça permet surtout [au-delà de “juger”] de faire découvrir les textes les plus aimés aux nouveaux venus, ou aux 150 à 200 visiteurs qui nous viennent chaque jour…)
J’aime beaucoup votre poème.
La troisième strophe est presque d’actualité (à 1 jour près, journée internationale de l’autisme…). Un-e philosophe ou peut-être un-e sociologue, ou quelqu’autre “esprit” très éclairé (j’ai oublié le-laquelle, il y en a tant aujourd’hui, et c’est bien tant mieux, mais je ne suis pas un dieu pour les mémoriser tou-te-s !), a écrit récemment quelque chose qui signifiait que notre société n’est plus bonne qu’à produire des “border line”. Je la lis un peu dans ce sens (cette 3ème strophe…). Bien sûr, c’est, comme dirait Proust, “ma” lecture.
Quant à “L’homme est un loup pour l’homme”, c’est vrai que je préfère Rousseau dans toutes ses turpitudes et son hypocritude ! Je suis orphelin de Tolstoï (le premier), qui croyait l’avoir tant aimé, et finalement s’était rangé à cette maxime bien mal comprise…, que vous avez raison de moquer !
Hélas, du coup, j’ai moi aussi un “coup de mou”…
Merci pour votre lecture commentée, et merci d’avoir partagé mon coup de mou😉!