L’envie@ Ma Pie

D’abord, rendons à César ce qui est à César : l’incipit est inspiré par un début de paragraphe d’un ouvrage d’Érik Orséna (je ne sais plus lequel, pardon…, mais l’image poétique de tout ce qui peut déborder ne pouvait me laisser indifférent…).
Ensuite, vous l’avez, comme je dis trop souvent : “mise en abîme”. Ce faisant, vous rendez vivante et intelligible à nos petits cerveaux la complexité, la difficulté ?, du “débordement”, de l’excès, de l’irrationnel (au sens de “non logique”…) ? Et vous le faites en nous ramenant simplement à un niveau de pragmatisme élémentaire : je sens quelque chose, donc je ressens…? (Et j’analyse ce que je ressens… de façon “contradictoire”, c’est dire dans l’altérité – qui seule peut me constituer en tant qu’être humain ?…)
Alors, si je tiens ma critique pour pertinente, c’est “l’émotion” que vous décrivez, et pour le coup, si j’étais l’auteur de ce tout petit texte si puissant, je changerais : “Il faut donner du corps, du volume au sentiment que tu éprouves et que tu veux partager. Tu dois transcender ton sentiment.” pour “Il faut donner du corps, du volume au sentiment que tu éprouves et que tu veux partager. Tu dois transcender ton émotion.”
Pourquoi ? Dans un simple souci “d’esthétique”, je crois. Une belle pensée ne saurait souffrir répétition…
Merci en tout cas de nous l’avoir partagée !