Tourmentée par ta propre fureur, sans possibles abris,
tu marches d’un pas volontaire parmi les débris.
Autour de toi, tout s’effondre sous les feux,
Tu n’as que quelques minutes avant le couvre-feu.

Ce matin, tu t’es peint dans ces lieux dévastés,
pour gommer les marques de ton visage attristé.
Les couleurs te redonnent un peu de vie,
seule, tu-es dans ce monde en survie.

De vivre et d’être jeune et de te savoir belle,
fait monter en toi une force nouvelle.
Ne pas baisser les bras et combattre ta peur,
pour donner à ton coeur un peu de bonheur.

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