Un oblique rayon venu dont ne sait où, rendait la vue plus douce et l’ambiance magique.
La campagne reflétait l’aurore matinale et le calme bluffait le promeneur discret.
Qui pourrait deviner les fêtes clandestines qui se déroulent la nuit, dans ce coin de forêt?
La nature nous ment.
Elle vit, sans nous convier, de merveilleux instants qui nous sont interdits. Les hérissons bavardent en boule sous les fourrés, partageant quelques vers – à chacun sa tournée.
Les lapins font la fête, ils sautent et cabriolent jusqu’à l’heure du renard qu’ils regardent passer en rigolant sous cape du fond de leurs terriers. Les sangliers qui fouissent et retournent le sol sont les seuls à laisser quelques traces de passage. Puis quand finit la fête, que l’heure est arrivée de reprendre la place de l’animal traqué, le vigile joue son rôle. Il hulule sans cesse pour que tout ne paraisse dès le lever du jour qu’« ordre et beauté, luxe calme et volupté ».
Sous les rayons de lune la nature s’éveille et répand la magie que l’homme ne peut dompter.
Le promeneur matinal mérite cet enchantement, il respire les embruns de la félicité.
Comme je vous envie de savoir à ce point exprimer, suggérer, décrire ce que je ne sais que conceptualiser ! C’est peut-être “ça”, la poésie…
Merci beaucoup!
J’ai beaucoup aimé aussi, cette fraîcheur qui fait tant de bien en rentrant d’une longue journée de travail. C’est concis, imagé, que du bonheur pour le cœur!
Un pur enchantement la lecture de votre texte merci