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“C’est un peu fort de café, pensait l’architecte. J’ai tout fait pour ce râleur. Sa cuisine sous la cave, sa cave à côté de la chambre, son toit, dans le grenier, et même ses WC dans la cuisine ! Tout !… Bon dieu mais, que me veut-il encore ? Ne me suis-je pas suffisamment travesti à l’aune de ses fantaisies ?”

La lettre venait d’arriver. Avant même de l’ouvrir, il savait. Il savait… que se mépriser ainsi soi-même pour quelques deniers ne pouvait le conduire qu’en enfer. Mais qu’en avait-il à faire ? Elle, était partie. Elle, l’avait laissé. Elle, commençait même à s’évanouir dans l’antre de sa pensée…

Car l’homme est ainsi fait qu’il raisonne jusqu’aux frontières de l’amour. Fût-il architecte, on n’apprend rien à ses détours. 

Le conquistador, lui, l’avait bien compris, qui sans la félicité divine n’eût jamais rien conquis.

Ce qui est triste, dans mon histoire c’est que mon architecte est un con qui s’adore.  L’homme serait-il ainsi condamné qu’il ne pourrait, jamais, s’abandonner à la liberté ?

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