Avec les oisillons voltiger au hasard, se frayer un chemin, là, au fond des buissons . Croiser des congénères, se reconnaître en eux, et jouer à s’attraper comme en récréation.
Chanter dès le matin, pour célébrer le jour, et offrir aux humains des lendemains qui chantent.
Tout comme les enfants, laisser passer les jours, portés par l’air du temps, livrés à la nature . Grandir et s’aguerrir, et toujours chanter. Abriter sous nos ailes les plus faibles que nous, et puis les protéger quand leurs plumes de vieillesse refusent de voler.
Et puis, quand vient le soir, s’endormir apaisé en posant notre tête sur l’édredon douillet. Si un duvet brillant vient alors à percer le tissu rayé… tout doucement , très doucement… tirer la jolie plume blanche, car elle est « d’ange», c’est à n’en point douter.
Une plume de sagesse venue nous rappeler, que pour que les lendemains chantent, il faut aussi chanter.
Ce poème en prose est une douce mélodie
Un vrai bonheur de se laisser porter par votre belle plume … d’oreiller 🙂
Chantons à la vie… à la mort… très beau poème
Un grand bain de douceur. Tout simplement magnifique ! Merci.