Le samedi, après un labeur de bagnard,
Il vous faut affronter le vide du dimanche ;
Vous traînez dans le soir, allez de bar en bar,
Un air de liberté, c’est là votre revanche.
Vous inventez un monde accoudé au comptoir
En trinquant et buvant pour chasser le banal
Avec ces faux amis qui ont perdu espoir
Vous vous étourdissez en fêtes bacchanales.
Après toute une nuit de larges beuveries
De fausses joies sublimes au parfum doux-amer
Tandis que dévorés de noires songeries
Vous vomissez alors cette vie de galère
Bonjour,
je me suis laissée envahir par votre poème, tout simplement . Merci
Merci à vous pour votre commentaire. Bienvenue sur AlgoMuse. Au plaisir de vous lire !
Tristement réaliste…
De bien jolis mots sur un illusoire et éphémère mensonge sur la réalité de leur vie