Les persiennes

Déjà à l’horizon, le ciel s’habille en rose,
La ville est endormie et les portes sont closes ;
Confidences feutrées et douce volupté.
Les persiennes, parfois abritant la luxure,
Ne laissent deviner que les formes obscures
Des amours interdites savamment cachées
Qui dansent sous l’effet de la pâle lumière
Distillée dans la nuit par de lourds réverbères.
Chuchotements, soupirs, traînent encor’ dans l’air
C’est le chant des amants, doux comme une prière.

4
0
L'auteur-trice aimerait avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x