À la lisière de la page n’écrit-on donc plus rien ?
si on écrit tout ce rien
qui déborde et remplit le dehors
de tout plein de petits liens
mis bout à bout
on les écoute
esquissés ou sans mesure
énoncés
déconstruits arc-boutés
haletés silencieux.
Et toujours demeure l’image
du passage de l’oiseau sur la page.
Ah oui, j’aime beaucoup cette nouvelle version (j’avais vu la précédente, indécise). Superbe visuel, superbe présentation du texte plein de finesse, bravo. À présent je ressens le passage si délicat de l’oiseau sur la / les page(s), le son délicat du papier effleuré, caressé d’un envol. C’est si beau. Merci pour cette superbe lecture qui bercera ma nuit, @melina.
Merci Sklaera pour votre réponse très poétique. Cette disposition en forme de partition ne convient pas à tous ! une sorte de ponctuation “blanche” qui fonctionne bien pour la lecture à voix haute …
Bonne journée !