• 1Minute de lecture env.
  • 54Lectures récentes
10
(5)

Les prés de fauche

Et j’écoute le bruit monotone des flots,
et celui des volutes de brume,

que la danse des faux accompagne,
en ce basculement des corps, rythmé,

par les vagues qui touchent la grève.

Un pas qui s ‘avance en montée de faux ,

une herbe qui s’affale en virgules de temps.

Tout est équilibre, tout est imbriqué, tout est un.

s’interrompt la danse, s’immobilisent les vagues

au bras métronome  sur l’acier glisse la pierre

à la descente des faux , la houle se réinvente

et dansent les corps et dansent les faux et se couche l’herbe,

au silence et à la quiétude du lieu abandonné au loin.

 

PS; ” Je respire le silence et la quiétude du lieu abandonné ” en fait le vers complet extrait du poème d’Angelune , “Calligramme”

Moyenne obtenue : 10 / 10. Nombre de votes : 5

Soyez le-la premier-ère à exprimer votre ressenti !

Partager ?

15
0
L'auteur-trice aimerait avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x