Ah! comme il fut plombant ce soir d’opacité,
Au coin d’une rue, dans l’ombre d’une arcade
Les pieds maladroits
L’âme décousue à la chute du jour, Un homme se causait.
De quoi ?
“En quoi cela vous regarde, dit-il. Mes histoires sont des vies dévêtues. Des vies que je n’ai pas vécues.”
Dans l’ombre d’une arcade
La nuit tomba
Et personne ne se pencha pour la ramasser.
Quelques lignes, quelques mots. Emotion intense. La classe !
Bravo.
Juste dommage que vous n’ayiez pas illustré votre texte en utilisant une image libre de droit.
Votre poème me laisse la même émotion que celle qui m’habitait, enfant, que je lisais et relisais les textes de prévert…
Quand la sobriété sert la poésie… C’est beau, et puissant.