AlgoSelf d’Alice Wapp : Histoire à continuer.
C’est avec plaisir que je poursuis l’histoire de Louise sans avoir envie de lui donner une fin.
Victor resta cloué un instant, son téléphone en main, ne sachant que penser. Jamais il ne comprit pourquoi, mais il se mit à courir pour rattraper cette jeune femme qui l’intriguait trop pour qu’il rentre sagement chez lui.
La place était grande, les rues adjacentes étroites, bordées de petites boutiques comme il en existe à Paris. Victor y était né et connaissait tous les coins et recoins où Louise pouvait se cacher. Le soleil de midi trônait tout en haut des toits rapprochés, presque en papotages autour de l’apéro d’avant déjeuner. En parcourant, à grandes enjambées, rues et venelles, les pensées de Victor prirent le large vers cette Louise, cette Louise en robe rouge sang, ajustée à un corps parfait, cette Louise éperdue, au regard magnifié par des yeux verts, couleur de ces prairies qu’il aime tant. Son cerveau bouillonnait de centaines de questions qui se promenaient tantôt vives, tantôt frénétiques, parfois posées.
Cette Louise, il devait la retrouver.
Je trouve ce texte très poétique, avec de belles sonorités qui m’ont données envie de le lire à voix haute. Et très imagée
Merci Nouk
J’aime beaucoup comment vous avez décrit Louise 🙂 Mais vous avez fait une suite de ma suite ce qui m’a fait rire. C’est tout aussi bien !
Effectivement votre Louise m’a de suite beaucoup plu et j’ai eu envie de donner une suite à votre suite pour connaître son histoire avec Victor. Si cela vous dit, nous pourrions l’écrire à quatre mains ?
Oui, avec plaisir.