Son regard lentement se fane
Usé par tant de peine,
de tout son être émane
La douleur qui entraîne
Le non retour.
Sa lente pensée solitaire
Vogue en de douces lourdeurs
Vers une île étrangère
Déserte et sans saveur.
Demain ne sera pas,
Le temps s’est arrêté,
Tu as cessé le dur combat
D’exister.
Et moi je serai là.
Nous échangeons de doux mensonges,
Nous susurrons de vains projets,
Demain … demain, je reviendrai.
Demain ne sera pas.
Whaoo! Sublime.
Ce texte délicat me parle beaucoup…
un accompagnement délicat et tendre de ses derniers jours , j’en suis bouleversé.
le début de votre poème m’a beaucoup touché, mais à la lecture de ceux ci ;
” Et moi je serai là.
Nous échangeons de doux mensonges,
Nous susurrons de vains projets,
Demain … demain, je reviendrai.
Demain ne sera pas. ”
je cède, et le ressenti de mon être se pose en ronds sombres sur du papier buvard
Une forte émotion à travers ces vers.