Septembre, premier jour de classe.
Chaque années, j’espère cacher mon physique fluet dans un pantalon trop grand. Chaque fois ça échoue. Cela fait dix minutes que je fixe la pendule accrochée au dessus du tableau pour tenter de retarder l’heure de la récréation.
Les chuchotements et les rires des grands qui me dévisagent, m’informent de ce qui se passera dans la cour. Si j’ai de la chance, je n’aurai droit qu’à des lancers de coques de marrons piquants.
J’entrouvris ma trousse pour que sa vue me rassure. Cette année, j’avais un coupe papier.
Bonjour et bienvenu!
Voilà un joli texte incisif qui nous laisse en suspend 😰… aura t-on une suite?
Juste une petite remarque sur la dernière phrase, pourquoi ne pas la laisser au présent comme le reste du texte?
Merci, @ Ma Pie.
Simplement que c’est mon premier Algocipit et que j’ai craint de manquer de temps. Je me relirai davantage une prochaine fois.
Texte lourdement évocateur pour moi même s’il est un peu bref. Je crois qu’il ne faut pas stresser avec le timing des 20 minutes. Essayer de s’y tenir aide parfois à écrire mais poésie et écriture sont une liberté. Le visuel est très beau.