Septembre, premier jour de classe.

Chaque années, j’espère cacher mon physique fluet dans un pantalon trop grand. Chaque fois ça échoue. Cela fait dix minutes que je fixe la pendule accrochée au dessus du tableau pour tenter de retarder l’heure de la récréation.

Les chuchotements et les rires des grands qui me dévisagent, m’informent de ce qui se passera dans la cour. Si j’ai de la chance, je n’aurai droit qu’à des lancers de coques de marrons piquants.

J’entrouvris ma trousse pour que sa vue me rassure. Cette année, j’avais un coupe papier. 

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