Le jardin, voilà donc un étonnant revers,
frissonne maintenant sous un manteau neigeux.
L’enfant tout ébahi en oublie tous ses jeux,
car après le printemps arrivent les hivers.

Le maître d’école, un menteur, c’est inouï !
Au peuple des élèves il apprend les saisons,
à connaitre la nature en ses déclinaisons,
il faut élucider ce qu’il a mal compris.

Auprès de son grand-père le petit a souri,
sûr de trouver en ces bras espoir et sagesse.
La voix de l’ancien se brise sous la tristesse :
ces bois ont moins d’oiseaux, moins de fleurs ces prairies.

« Ne pleure pas papi, les larmes sont insensées,
leur sel brûle la terre et abat les ardeurs,
Vous qui nous dites ‘apprenez de vos erreurs’
regardez sans faiblir ce monde par vous légué,

Le seul possible pour vivre et aimer encore.
Oublions pouvoir, puissance et rivalité,
des plantes, des animaux, devenons les alliés,
de ce bel univers soyons d’humbles mentors. »

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