Petit Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course 

Les tristesses, les rancoeurs qui puisaient à la source

De la vitalité si fragile de l’Humain

Que je voyais tirer sur mes fils, des deux mains.

 

Transportant au plus haut les prières des siens

Je voltigeais offert aux grands vents incertains

J’étais Aérodyne volant au fil de l’eau

Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau

 

En quittant son poignet, j’affranchissais sans doute 

Et l’ado de ses chaînes, et l’homme de ses déroutes

 

Cerf volant au devant d’un avenir meilleur 

J’étais pour l’un et l’autre objet libérateur.

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