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J’ai cassé la machine à rêves. Les heures déroulent lentement leur non saveur. Les désillusions ont éventé les parfums d’évasion. L’atmosphère pesante invente la douce indolence stérile. Alentours, les crécelles s’agitent. La vie au-dehors sème son brouhaha qui décuple la différence.
La ville errante et tapageuse exacerbe ma solitude. Je fuis vers la rive paisible, osmose idéale des larmes et de l’eau. L’instant est si précieux quand la tristesse et l’onde communient en ce lieu. Hors de la vie qui gronde, la pensée coule lentement dans les mouvances liquides. Douce aliénation du moi jusqu’à l’oubli.

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