Telle sur le vitrail de mon cœur je t’ai peinte
En mémoires amères de nos longues étreintes.
J’ai posé les couleurs transparentes et bleues
Pour fondre la lumière dans un dernier adieu.
Bien du temps a passé, le souvenir s’efface
Nos échanges d’hier n’ont pas laissé de traces.
L’image tant aimée de ton visage erre
Avec le bruit moelleux d’une aile dans les airs.
Le tableau disparaît et fuit de jours en jours
Comme notre bonheur, celui de nos amours.
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Peut-on rêver plus bel hommage à la poésie québécoise ?
waou !