Comme un piège de cristal,
La vie peut s’avérer fatal.
Je rêve de m’échapper…
Afin de pouvoir toujours rêver.
Toi qui sait tout,
Peux-tu m’empêcher de devenir fou ?
L’amoureux incliné sur sa belle,
Me fait penser à l’archange Mikaël.
Si beau mais impalpable,
L’amour est improbable.
Je veux juste l’imaginer
de peur d’être désappointée
Et pour être honnête,
Avec au dessus de ma tête,
L’épée de Damocles.
Je ne sens que tristesse.
Mais n’oublie pas, je me bats,
Chaque jour je pars au combat.
Et si par mésaventure je tombe,
Je m’envolerai tel une colombe .
Je te dis merci,
de m’avoir lu avec envie !
Un AlgoDéfi relevé avec brio !
Une forte “tension poétique”. C’est la réflexion que m’inspire la lecture de votre poème.
Autrement dit, la poésie est bien là : “échapper, rêver, devenir fou… ; l’archange, impalpable, improbale… et l’imagination, la peur, la déception puis la raison [honnête, tête, Damocles…] ; etc.”,
et elle est là jusqu’à la fin.
Mais (et c’est mon point de vue, mon ressenti, n’est-ce pas ? ce n’est pas un jugement…), cette tension poétique est desservie par le recours au vers libre. En acceptant la contrainte supplémentaire de la métrique (en alexandrins par exemple),
vous nous donneriez probablement un poème paradoxalement plus “musical” !
En tout cas Bravo ! Et bienvenue sur l’Algo !