Porte conteneurs
elle est fille de joie
elle donne du plaisir et simule le sien
elle vit la nuit dehors et le jour elle oublie
des rêves morts jonchent son lit
sa saison c’est l’hiver et sa neige de la coke
elle est jolie et leur sourit
et gaine son intimité honorée
d’une face lubrifiante , d’une face anesthésiante
et attend son dernier râle,
« salope, t’as aimé»,
il se réajuste et rentre chez lui
et embrasse ses filles en leurs disant qu’il les aime.
les conteneurs de l’espoir il suffit de regarder ailleurs
Pas de mots superflus. Juste l’essentiel pour comprendre l’enfer de cette jeune fille.
J’ai juste bugué sur “la coque” à la première lecture. J’ai ensuite compris que c’était de la coke…
coke, c’est corrigé, car en poudre cela reste de la limaille.
Merci, Sophie
waouh: très beau texte très fort
merci, Philomène
Pas mal du tout dans ce registre !…
(j’aurais mis un “e” à lubrifiant)
Moi, aussi, j’aurais du,” lubrifiante “, donc