bonjour le monde ^^ Il y a fort longtemps (pour un défi dans le style) j’ai commencé une histoire. Après des années d’oublie voilà qu’elle retombe sous mes yeux. J’ai bien pensée à la finir, mais je me suis dit qu’à plusieurs ça serait plus sympa. Donc je vous la pose là et vous savez quoi faire, si cette affaire fait titiller votre imaginaire. 🙂
C’était ma première expédition. Depuis toujours je rêvais d’explorer des contrées lointaines. Je savais que cela serait surement dangereux, mais je n’étais pas préparée à ce que j’allais voir. Après ce voyage, toute ma vie fût remise en question. J’arrêtais de fumer et je militais pour la préservation de notre précieuse nature. Qui aurait pût dire que moi, l’explorateur en herbe, deviendrais un bobo écolo ? Pas moi..
Il faisait chaud ce jour-là. Mon guide Paolo, foulard mouillé sur la tête et poils collant de sueur, m’avait concocté une petite surprise. “Tu verras tu seras éblouie par cette découverte.” Qu’il disait. “Un temple si vieux qu’il a été oublié pendant des générations. Seuls quelques archéologues et une poignée de milliardaires, l’ont vu.” Bien sûr, j’étais emballé ! Même quand il m’annonça, qu’il faudrait marcher six heures dans la jungle amazonienne, pour apercevoir se souvenir des temps anciens. Même quand il m’annonça que pour y arriver, il faudrait traverser le territoire d’une tribu réputée pour aimer la viande humaine. Dernier emplacement connu d’un ancien explorateur disparu et qui m’avait inspiré à tout quitter, Mr Fawcett. J’aurais dû y voir des signes. Mais non..
À la place, je suivais aveuglement Paolo, machette à la main, dans ce nouveau monde. Le chemin était difficile, nous avancions lentement. Les plantes nous bloquaient la route et les ronces nous entaillaient la peau. Mais j’étais motivée. Rien (ou presque..) ne pouvait m’arrêter. Pas même quand ce que je pris pour une liane, s’enroula autour de mon pied dans un sifflement qui m’arracha un hurlement. Mais, quelques centaines de piqûres de moustiques géants, plus tard. Je serais contredit et contrains de faire demi-tour.
Un rugissement sinistre et pas si lointain raisonna si fort, que je sentie mon cœur s’accélérait. Paolo essaya de me rassurer. M’expliquant que les fauves n’attaquent que s’ils se sentent en danger. Mais quand une nuée d’oiseaux colorés s’envola, au même instant, tout autour de nous. Son visage changea et sa main s’agrippa fermement à sa machette. Il se passait un truc. Sa tête tournait dans tous les sens, essayant de comprendre ce qui se passait. Sans même me regarder il me tendit un petit couteau. “Que veux-tu que j’en fasse ?!” Un second rugissement, bien plus proche. À nos pieds, les fourmis aussi s’agitent et détalent dans la même direction. Je vois la peur se dessiner dans son regard. Soudain nous comprenons, une barrière immense, rougeâtre et brûlant tout sur son passage, nous arrivait dessus. “AU FEU !!!” Cria Paolo en panique, en m’harponnant l’épaule pour m’inviter à courir .