Les cliquetis des clés des gardiens en colère
La haute galerie écho de tous les cris
Ces quatre murs humides où s’écoule l’ennui
Cet univers enfer si cruel et pervers
Les relents écœurants d’un breuvage insipide
Servi avec dégoût par un maton stupide
Errances dans la cour temps de tous les dangers
Un regard de travers l’offensive est lancée
Les rires enivrants dont s’emplit la prison
Quand l’exaspération atteint la déraison
Quand le ciel s’obscurcit au travers des barreaux
La panique submerge comme un vol de corbeaux