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Je regarde les murs de l’enceinte où j’ai grandi
Souvent je reviens ici, quand tout le monde est parti
Cette nuit, je me suis regardé dans ce portrait peint
Il y a des décennies et des décennies, enfin des siècles
Il y a des nuits qui résonnent encore bruyamment en moi
J’ai oublié en quelle année j’ai pour la première fois
Ressenti l’émoi dans ses frissons qui ont parcouru mon corps
Plein de ces grandes voix anciennes, que j’entends encore
Quelquefois l’une d’elles hurle plus fort sa violence
Dans son silence qui tombe comme une sentence
C’est toi qui l’as voulu, l’infaillible déclin
Je veux partir loin d’ici, de cette vie, de mon esprit
Même si je sais que j’en suis prisonnier à jamais
Jamais je n’ai voulu la perte de notre empire
Aïeuls libérez-moi de moi, pardonnez-moi.

Je préfère penser qu’il n’y avait personne à entendre mon appel
Plutôt que d’imaginer qu’ils ont choisi de me laisser tel quel
Le fantôme de mes nuits, le fantôme de mes jours, le fantôme de ma vie

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