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Mourir en regrettant la vieillesse et la vie
Moi qui chaque jour luttait contre mon esprit
Qui ne vivait cette vie que dans ses lendemains
Dans cette appréhension de l’après, de l’inconnu
Quand il ne regardait pas le déjà vécu,
Comme l’empreinte d’une longue scie qui avance
Telle une faucheuse brillante qui ne laisse aucune chance
Mes remords sont des fantômes aux pieds de géants
Qui m’ont parfois fait serrer les poings, tordus de douleur
Pour se retenir alors que j’étais posée au bord du ciel
Je voyais les bras funèbres m’inviter et me hante
Sortant de cet abîme de l’après qui m’empêchait de vivre
Tenir pour ne pas tomber, résister pour ne pas lâcher
Quel ironie de s’empêcher de vivre par peur de l’après
Mais ça, je ne l’ai compris qu’après avoir lâcher
C’est alors seulement, dans la vieillesse de ma vie,
Que j’ai compris que vieillir est le seul moyen de vivre
Alors j’ai commencé à en profiter sereinement

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