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« Quand Paris, enfoui sous la brume nocturne, »

Que tout est apaisé et que brille Saturne,

L’heure est aux solitaires alourdis de chagrin

Errant dans les rues sombres jusqu’au lendemain.

Les tentes des migrants taisent leurs déshérences

La souffrance est muette et la misère immense.

Un clochard assoupi sous un porche bourgeois,

Lové avec son chien, se protège du froid.

Deux fêtards attardés se lancent des adieux

Et leurs éclats de voix troublent un instant les lieux ;

Ils déambuleront jusqu’au petit matin,

Il sont maîtres du monde et n’ont plus peur de rien.

Le dernier travailleur marche en toute hâte.

Les ombres se font molles et traînent sur l’asphalte,

Sur le pavé mouillé se mirent des lueurs

qui forment en dansant, mille éphémères fleurs,

Une nouvelle vie dans la magie du soir,

Harmonie silencieuse et tapie dans le noir.

L’horloge se souvient de la fuite du temps

Et les arbres frissonnent et bruissent doucement.

Goûter tous ces instants de fragile équilibre,

Savourer tout ce calme et se sentir libre.

Au fond d’une ruelle, un chat miaule à la lune

La ville est enfouie sous la brume nocturne.

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